Maryse Landais née en 1944, partage son enfance entre les bords du bassin d’Arcachon et la campagne de Moselle et ce, au gré des chantiers de son père.
Retour en Gironde pour l’école primaire et le lycée. Puis au hasard d’une discussion avec un copain, elle apprend que l’administration des impôts propose des financements pour des étudiants recrutés sur concours qui sont disposés à les rejoindre à l’issue du cursus.

C’est ainsi que sa carrière débute. Sa vie professionnelle s’organise, des rencontres avec des collègues militantes la conduisent à militer sur le terrain avec la CGT puis plus tard à rejoindre le PCF.
Avec son mari, professeur certifié de sciences naturelles, ils partagent les engagements militants.
En 1954 la création de la TVA, les évènements de mai 68 puis l’installation des services dans la Cité administrative, premier gratte-ciel de Bordeaux sont autant de jalons de sa carrière.

En 1987, nait leur fils aîné, enfant doué qui vers l’âge de 16 ans développe une maladie psychique. Cette inquiétante rencontre, progressive, irréversible avec le handicap psychique bouleverse la vie familiale.
Maryse évoque avec pudeur les étapes vécues depuis l’entrée dans la maladie, la prise en charge du malade, l’accès aux soins et le nécessaire accompagnement des familles.
Le temps de la retraite venu, elle rejoint l’Union Nationale des amis et familles de malades psychiques (UNAFAM ).
En Gironde, 30 bénévoles accueillent les parents démunis devant l’ampleur des problèmes auxquels la maladie psychique de l’un des leurs les confronte au quotidien.
Son expérience au sein de l’Unafam permet de sortir de l‘ombre et du silence les 600 000 malades